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Etat des lieux pour un avenir de la production et de la diffusion théâtrales

Par Mohamed Kali, journaliste et écrivain

 A la faveur des années 1990, le théâtre algérien a connu une véritable refondation tant dans sa thématique, son esthétique que dans l’organisation de son système de diffusion et de production théâtrales. L’évolution s’est opérée d’elle-même, pratiquement par effraction. La question qui se pose aujourd’hui est sans conteste de savoir s’il est encore pertinent de réfléchir la question de la réforme théâtrale en terme de révision des statuts des théâtres publics, ceux-ci n’étant plus les seuls producteurs et diffuseurs de spectacles.

    Ne faudrait-il pas alors capitaliser l’expérience acquise, une expérience dont les résultats pratiques correspondent dans l’ensemble au contexte d’une Algérie qui s’extrait des logiques socio culturelles sous tendant l’économie administrée ? En d’autres termes, la réforme à venir ne devrait-elle pas féconder l’acquit pour se hisser à la hauteur des aspirations de la charte proclamée par les pères fondateurs, une charte qui malgré ses scories reste plus que jamais d’actualité au regard des dérives qui se font jour ici ou là au nom de la commercialité ? Je formule ces interrogations avec à l’esprit le projet de décret exécutif portant statut type des théâtres, un projet daté de février 2006 et qui, malgré les modifications apportées à l’ancien texte, fait l’impasse sur les mutations intervenues, demeurant enlisé dans une dialectique obsolète.

Ceci étant noté, et dans la perspective d’une réforme à la mesure des enjeux, le plus indiqué consiste assurément à prendre d’abord la mesure du réel. A cet égard, la situation qui prévaut à Sidi Bel Abbès m’a semblé, par bien des aspects, représentative de ce qu’il en est à travers le pays. Aussi, je vous propose, à titre de corpus, un tour d’horizon des acteurs et des différentes instances de l’activité théâtrale en cette wilaya au cours des deux dernières années. Il en ressort qu’il gravite autour du théâtre régional de Sidi Bel Abbès trois générations d’artistes qui font l’actualité théâtrale. Il y a d’abord ceux qui ont fait les beaux jours du TRSBA du temps de Kateb Yacine, ensuite ceux qui ont émergé dans les années 1990 venant du mouvement amateur des années 1980 et enfin ceux qui commencent aujourd’hui à s’imposer, issu pour beaucoup d’un théâtre estudiantin qui s’est fait dans les années 1990.

1.1-Le TRSBA

    Pour ce qui est du TRSBA, et malgré tout ce qui peut être enregistré d’insuffisances, des insuffisances qui ne lui sont pas au demeurant intrinsèques, il commence à l’heure actuelle à renouer avec sa raison d’être. La maladie puis la disparition de Kateb Yacine l’avait pour longtemps laissé groggy. Au milieu des années 1990, Sid Ahmed Benaïssa nommé à sa tête, a tenté de changer les choses mais la situation générale du pays ajoutée à la menace de la « défonctionnarisation » qui pesait sur les artistes ainsi que les susceptibilités interpersonnelles comme il en existe au sein de toutes les entreprises théâtrales, ont concouru à ce que peu de choses évoluent. Il y a eu cependant une première ouverture sur de nouveaux talents à l’instar de l’intégration de Kada Bensmicha et de la troupe Art scénique, ce qui a fait sortir le TRSBA de sa léthargie.

    Depuis trois années, ce qui a coïncidé avec la venue de Hassen Assous ainsi qu’avec le départ à la retraite des pensionnaires du TRSBA dont il ne restera sous peu que cinq à six éléments, les tensions qui pouvaient apparaître à l’endroit de potentiels nouveaux venus, se sont amenuisées. Mais encore, le TRSBA ne dispose plus d’une troupe permanente, ce qui l’oblige de recourir aux talents extérieurs parmi les nouvelles générations d’artistes. Depuis, à Sidi Bel Abbès, l’on se fait une fierté d’affirmer qu’il est faux de prétendre que Kaki et Alloula morts, il n’y a plus de théâtre algérien. On soutient non sans raison qu’il existe une relève. En effet, et à bien des égards par rapport à ce qu’il en est à Oran ou Mostaganem, celle-ci semble bien plus prometteuse au regard de ses promesses et de ses performances artistiques tant dans le domaine de l’écriture, de la mise en scène que de l’interprétation.

    L’explication, selon d’aucuns des observateurs de l’activité locale, tient dans la dynamique que le festival du théâtre primé a crée en suscitant des vocations et l’émulation depuis sa naissance au milieu des années 1990. Ainsi de quatre troupes amateurs à l’existence incertaine (Adhim Fatiha, El Kalima, Art scénique et Carbogène), l’on est passé à plus d’une quinzaine de collectifs entre compagnies et associations, cela sans compter celles qui existent hors du chef lieu de wilaya. Dans cette éclosion de nouveau talents, la contribution de l’université Djillali Liabès n’a pas été des moindres, ouvrant ses espaces et surtout fournissant à l’activité théâtrale des talents possédant un appréciable bagage intellectuel.

     C’est dans ce potentiel que le TRSBA a puisé des éléments pour monter ses productions. Les comédiens intégrés à titre temporaire sont employés sur la base d’un contrat à durée déterminée. Certains, selon le projet de Assous, vont être recrutés à titre permanent dans le statut de comédiens, ce qui ne les empêchera pas de faire de la mise en scène ou de proposer des textes. De la sorte, avec l’apport des nouveaux venus, le TRSBA a pu monter sept pièces en deux ans grâce à une subvention de quatre millions de DA reçue pour la création d’un spectacle au titre du 50ème anniversaire du déclenchement de la guerre d’indépendance. Selon Hassen Assous, tous ces spectacles ont été rentabilisés sauf un qui est en voie de l’être. 

    Il est à signaler qu’ils l’ont été grâce à leur achat par des organismes et institutions hors wilaya qui, eux, les ont offerts gratuitement au public. Ce qui n’est pas sans interpeller. C’est également ce potentiel avec ses différentes troupes qui participe à l’animation de la salle du TRSBA. Ainsi, cet échange a permis de mettre sous les feux de la rampe de nouveaux talents et réussi à fidéliser un public. Depuis, l’entrée au théâtre est redevenue payante même si la recette, au vu de la modicité du prix du billet, 50DA, sert à peine à payer les produits de nettoiement.

     Par ailleurs, le TRSBA a coproduit un spectacle avec une coopérative et assure la diffusion de certains autres des compagnies contre une ristourne de 30% sur le cachet. Mais là, et d’aucun en fait la remarque, rentabilité oblige, ce sont uniquement les spectacles à petite distribution qui sont placés.

1.2-Remarques :

    De ce qui précède, il ressort une précarité financière qui limite sérieusement le rayonnement culturel du TRSBA. En effet, l’aide du ministère suffit juste au fonctionnement de la structure alors que la billetterie est d’un apport négligeable. La bouée de sauvetage est venue de subventions accordées par le ministère de la culture pour honorer des créances détenues par la CNAS et pour aider la diffusion des spectacles. Mais c’est la subvention du ministère des Moudjahidine qui l’a aidé à produire. Et si le théâtre a pu monter autant de spectacles avec si peu de moyens financiers, c’est parce qu’il dispose à sa périphérie d’un potentiel artistique pour l’entretien duquel il ne consent à aucun frais. Cela aurait été autre chose si les artistes embauchés sur un projet étaient des salariés permanents.

    Aussi, il apparaît vital d’atténuer les effets de la crise financière structurelle que vivent les théâtres. A ce titre, il s’impose d’identifier qui doit contribuer à éponger le manque à gagner sur le prix du billet sachant que la réalité de son prix ne peut être exigée du spectateur. De même, concernant les spectacles pour enfants donnés à raison de 10DA au sein des établissements scolaires et à 20Da au sein du théâtre, qui doit acquitter le complément ? Corollairement, il y a lieu de déplorer que l’éducation nationale dont les établissements bénéficient d’une animation, tout en fixant arbitrairement le prix du billet à 10DA exige le versement d’une ristourne de 10% sur chaque entrée au profit des établissements scolaires.

    D’un autre côté, l’on ne peut demeurer indifférent au sort réservé aux spectacles achetés par les organismes et institutions publiques. L’entrée est gratuite au profit d’un public d’invités et parfois de badauds ou de oisifs qui considèrent que « le théâtre, c’est gratuit » parce qu’il en a été ainsi depuis les populistes années 1970. Dans cette perspective, il y a un nécessaire travail de réhabilitation à engager et un rappel à l’ordre des acquéreurs qui se prêtent à ce type de dévalorisation de l’art théâtral. Cette situation qui relève de la dilapidation des fonds publics, n’est d’ailleurs, dans nombre de cas, pas sans conséquence sur la prestation des artistes sur scène.

2.1-Les Coopératives :

    Il existe huit coopératives théâtrales dont deux sont pour l’heure à l’arrêt et d’autres voguent entre statut semi amateur ou semi professionnel. La coopérative Tin Hinan vit actuellement par le biais de son metteur en scène et néanmoins auteur et comédien. Il s’agit de Azzedine Abbar, recruté en tant que régisseur général du TRSBA. Outre cette fonction, il monte des pièces au TRSBA comme au profit des amateurs et des semi professionnels qui le sollicitent. Avec ces derniers, il active généralement à titre gracieux au nom de Tin Hinan. Les deux comédiens de la coopérative (Nidal El Mellouhi et Abdelkader Blahi) se sont exilés en France alors que l’auteur maison (H’mida Ayachi) est occupé par la gestion de son journal à Alger.

    La coopérative Lamalif, une des premières compagnies « indépendantes » nées en Algérie, est en stand by, son président ayant été nommé à la tête du TRSBA. La coopérative Ahl el Fen est l’héritière de l’association de théâtre estudiantin Abdelkader Bouajaj. Elle est l’une des rares à ne pas investir le théâtre pour enfants. Constituée de 14 éléments, son principal animateur dispose de trois casquettes (auteur, comédien et metteur en scène). Il s’agit de Dine Hanani Jahid. Il est étudiant en magistère de physique, enseigne l’informatique au lycée en tant que suppléant. Au sein de cet établissement, il a constitué une troupe amateur sous l’égide de sa compagnie. Pour ce qui le concerne, il estime qu’au vu de ce qu’il a gagné avec les tournées durant la saison 2005 dans ses deux monologues, il aurait pu se passer d’enseigner. Sa coopérative a signé une convention pour la diffusion de ses spectacles par le TRSBA.

   La coopérative Kateb Yacine réunit quatre artistes de la troisième génération. Ils ne vivent que de ce que leur rapporte leur art, soit en se produisant au sein de la coopérative, soit par le biais de cachets que leur offre une distribution au sein du TRSBA. Née en 2004, elle a produit quatre spectacles pour adultes et quatre autres pour enfants. Les premiers ont donné lieu à une cinquantaine de représentations à SBA et hors wilaya alors que les seconds, au nombre de 400 ont été donnés à travers les écoles de la wilaya.

    La coopérative Aladin spécialisée dans le théâtre pour enfants est issue de l’association Adhim Fatiha. Elle a à sa tête Douila Nordine, un animateur jeunesse. Masrah Ed dik est une coopérative née en 2000. Elle est animée par Kada Bensmisha, un routier du mouvement amateur qui a la particularité d’avoir quitté une entreprise de renom (la SONELEC) où il avait la sécurité de l’emploi et un bien meilleur salaire que ce qu’il allait gagner en rejoignant le TRSBA dans les années 1990. Mais la maigre production théâtrale que montait le TRSBA ne pouvait contenter cet homme qui voulait s’immerger dans l’exercice du 4ème art. Il créa alors Marsah Ed dik y entraînant son fils et deux techniciens qui vivent depuis de la coopérative. Par ailleurs, dans le sous sol de l’immeuble où il habite, il a aménagé une salle de 50 places où des spectacles pour enfants sont donnés tous les jeudi et lundi. L’entrée y est pour 20DA.

    El Bahr est une coopérative créée à l’origine par feu Mustapha Néjar, un comédien de Kateb Yacine. Elle a été récemment réanimée autour d’un spectacle par Bakhal Ahmed, Touil Abbès, deux comédiens, et Hanitet Mokhrar, un chanteur. La coopérative El Halqa est née en 2005. Driss Gargoua qui a longtemps présidé aux destinées du festival de théâtre primé jusqu’en 2003, la préside. Cette coopérative regroupant dix éléments, contrairement aux autres, s’est doté d’un projet artistique consistant à investir dans sa pratique théâtrale le patrimoine culturel national d’où d’ailleurs son nom. Son premier grand projet est de monter une pièce épique portant sur le personnage de Jugurtha. Son autre projet est de fonder un festival qui aurait la particularité d’être dédié à un théâtre tourné en direction de la valorisation du patrimoine.

2.2-Remarques

    Il apparaît que le statut de coopérative constitue une couverture juridique permettant de signer des contrats et de percevoir une rétribution. Toutes les tentatives engagées par les coopératives pour fédérer leurs efforts en vue d’améliorer leur statut n’ont pas abouti. Pour des raisons à la fois objectives et subjectives, les compagnies ont du mal à se mobiliser autour d’un projet commun, la seule revendication qui fait l’unanimité concerne l’équité dans l’allocation de l’aide à la production par le ministère de la culture.

    Ces compagnies, du moins celles dont les membres vivent exclusivement du théâtre, ne survivent que grâce au théâtre pour enfants. Le théâtre pour adultes étant pratiquement un luxe. Il n’est d’un quelconque apport que lorsqu’un prix est décroché à la faveur de journées théâtrales. En effet, celui-ci nécessite plus de moyens dans sa réalisation et une coûteuse diffusion hors wilaya ainsi que d’exigeantes conditions pour une bonne représentation. Cela n’est pas le cas pour l’heure en ce qui concerne le théâtre pour enfants, ces derniers, trop bon public, se suffisent de peu pour souscrire à la fable.

    On relèvera également le fait que la floraison de coopératives laisse accroire à l’existence d’une activité rémunératrice. Cela est bien trop loin d’être le cas. En effet, la précarité règne. Et pour beaucoup, la pratique théâtrale constitue un pis aller et une façon de se valoriser en se hissant de la mal vie et des horizons bouchés. Nombre d’artistes sont attirés par l’art des tréteaux parce qu’ils sont d’abord au chômage. D’aucuns estiment qu’il est encore heureux que l’activité théâtrale ne soit pas soumise à l’impôt sinon, il n’aurait pu exister aucune coopérative. Et, il suffirait que les conditions socio-économiques des uns et des autres changent pour que bien des vocations disparaissent. Aussi, une telle situation ne devrait pas continuer à laisser les pouvoirs publics indifférents.

3.1-Les associations de théâtre

    Par commodité, nous ne citerons que les associations qui existent au niveau du chef lieu de wilaya car plus aguerries et plus actives que celles des autres localités. Ces associations du chef lieu de wilaya sont au nombre de neuf dont quatre sont des ateliers universitaires. Il y a d’abord El Bayane, celle qui organise les journées théâtrales de la Mekerra, journées dénommées encore l’année passée festival du théâtre primé. Cette association n’est connue pour l’heure que par cette activité. Elle s’apprête à passer au stade de productrice de spectacles en montant des textes d’auteurs par des metteurs en scène rétribués. Elle a déjà acquis les droits sur certains textes dont l’un est en phase de montage. De la sorte, elle est appelée à passer à un statut semi professionnel puisqu’il lui faudra vendre ses spectacles afin d’amortir son investissement de façon à monter d’autres spectacles.

    El Awa’il est née en 2004 à l’initiative d’un professeur de collège, encadrant sept de ses anciens élèves dont l’âge de chacun ne dépasse pas 22 ans. Pour l’anecdote, le professeur en question est une femme. Le premier spectacle pour adulte de El Awa’il a été donné neuf fois à travers quelques villes alors que sa toute nouvelle production en direction du public enfantin a été donné 20 fois à travers les écoles de la ville. L’aspiration des éléments du groupe est d’arriver à instituer une compagnie, les uns et les autres n’ayant pas une activité rémunérée.

    Eni’ma est une association assez particulière. Elle fait faire du théâtre à des enfants trisomiques ainsi qu’à d’autres qualifiés d’attardés mentaux. Son objectif est de réaliser l’insertion sociale de cette catégorie d’enfants. Sur ce plan, la réussite est totale : Sur scène, les enfants en question n’ont rien qui les singularise par rapports aux autres. Son responsable, Bouzouina Mohamed, anime également une autre troupe. Il s’agit de l’Atelier de théâtre de la cité des 2000 lits. Ce dernier regroupe une dizaine d’étudiantes habitant une cité universitaire. Bouzouina est responsable culturel en la même résidence universitaire.

    L’Atelier El Harf, est une association créée par six étudiants universitaires en 2005. Ghalem Bouadjaj, un transfuge de l’association Abdelkader Bouadjaj, en est l’animateur avec Driss Gargoua. Farkat Masrah El Harf, née en 2003, est une troupe sous l’égide de la direction de la jeunesse et des sports. Elle a à son actif deux spectacles pour adultes et trois pour enfants. Ces derniers assurent des rentrées financières par le biais de tournées aux seins des écoles. L’association regroupe 11 amateurs dont deux ont un emploi, les autres sont étudiants ou chômeurs. Leur ambition est de créer une coopérative.

    El Besma, une troupe constituée par cinq universitaires dont un des membres est une fille. Née en 2005, l’association a à son actif cinq spectacles sans grande prétention, des spectacles puisant dans le registre de l’humour dont deux pour enfants. La troupe sans lieu de répétition fixe et peu de moyens, aspire à se professionnaliser.  El Houyam, une troupe universitaire, est née en 2004 à l’initiative de Ghalem Bouajaj. Elle regroupe actuellement dix étudiants sous la houlette de Djeriou Abdelkader, un prometteur comédien que le TRSBA compte intégrer à son effectif.

    Adim Fatiha porte le nom de la maison de jeunes qui l’abrite. Née durant les années 1990, elle a d’abord fait du théâtre pour enfants avant de se spécialiser dans l’art de la marionnette sous la férule d’animateurs formés à Tixeraïne. Ces derniers ont contribué à la formation de toute une génération de pratiquants. Ces encadreurs sont Zaïr Abbès, Issaâd Khaled, Douila Nordine, Abdou Khaled et Bouzouina Mohamed qui ont essaimé au sein d’autres troupes et participé à l’éclosion d’autres.

3.2-Remarques :

    Il ressort de ce qui précède que le statut amateur demeure comme toujours le passage privilégié pour accéder au statut de professionnel. D’une part, à Sidi Bel Abbès, aucun sortant de l’ENAD ne fait partie de l’effectif artistique de quelque compagnie que ce soit. D’autre part, nombre d’amateurs affichent clairement leur ambition de vivre par le 4ème art. Cette ambition proclamée n’est pas sans soulever nombre de questions. En effet, et pour l’essentiel, tout en favorisant la rencontre des amateurs avec le public et en répondant de façon adéquate aux évolutions de la pratique artistique des amateurs, les pouvoirs publics devraient clarifier le cadre juridique devant régir leur présence sur scène. L’intérêt est de limiter l’anarchie qui règne à travers des dérives pervertissant la pratique théâtrale en amateur.

 

 


 
 



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